Gardasil©: les données officielles ne sont pas des fake news
De nombreux médecins en Europe changent de point de vue sur la vaccination par le Gardasil. Ce vaccin proposé aux adolescents avant leurs premiers rapports sexuels est censé les protéger contre une infection aux papillomavirus. Ce virus sexuellement transmissible serait le vecteur de lésions pouvant évoluer en cancer du col de l’utérus pour les jeunes femmes. Les exemples les plus forts viennent de la Grande-Bretagne, de la Suède, du Danemark, de l’Autriche, de la France ou de fervents défenseurs de la vaccination au Gardasil communiquent sur des chiffres dramatiques de l’évolution des cancers du col de l’utérus.
En Irlande et en Italie, les opposants à la vaccination par le Gardasil ont combattu en organisant des manifestations de rue. Il est bon de noter qu’un rapport commandé par le Sénat américain à la suite de la guerre du Golfe donne raison à ceux qui luttent contre ce vaccin très controversé. Et le mot est faible. Pour éviter le débat, la presse française et les journalistes spécialisés (dont des médecins producteurs d’émission de TV) évoquent des « fake news » ou des simulations scientifiques sans portées véritables pour parler de ces statistiques difficiles à contredire.
La diffusion quotidienne dans les médias: ignorance, crédulité ou corruption?
D’où vient le manque de confiance accrue des populations soumises à la vaccination sinon au peu de crédibilité du plan média des journalistes?
Si les gilets jaunes n’ont pas évoqué la vaccination obligatoire dans leurs revendications, ils sont la preuve récente du manque de sérieux accordée en ce moment à la parole publique. Parole relayée sur le web, les radios, la télévision, la presse quotidienne, parole présentée sans donner les arguments des opposants à la vaccination au Gardasil ou toutes vaccinations obligatoires ou pas.
Ces communicants, journalistes ou producteurs de TV, respectent-ils les règles d’éthique de la profession de journaliste ? Dont la communication sur les liens d’intérêt avec les big pharmas.
Ce qui leur apporterait un bon point serait qu’ils s’auto-disciplinent en donnant tous les chiffres, les bons et les moins bons de manière à présenter des statistiques crédibles. Après tout le dialogue est un échange d’arguments. Il est bon de savoir que le député qui a dénoncé les méfaits du Médiator à l’ensemble de la population a été attaqué de manière incroyable par la presse et des médecins.
L’augmentation du taux de cancer du col : une fausse information?
Les gynécologues sont entrés dans le combat à la suite du refus de prendre au sérieux des statistiques présentant une augmentation sensible des cancers du col de l’utérus chez les jeunes femmes récemment vaccinées.
Cette désinformation est non seulement grave, mais présente un danger de suivi médical grave. Les effets indésirables, une efficacité nulle, l’apparition probable de cancer du col de l’utérus sont des faits prouvés par l’ensemble des études depuis des années maintenant. Études parues en Australie, au RU et en Suède.
Mais pourquoi ne pas poser le problème sans s’attaquer aux personnes, des cancérologues reconnus, sous prétexte que n’étant pas gynécologues ils ne peuvent pas juger des effets du vaccin sur le col de l’utérus. Évidemment les cancérologues traitent aussi les cancers du col ! Calomniez, calomniez, il en reste toujours quelque chose.
En ce qui concerne l’Australie, premier pays à vacciner massivement les jeunes gens de 12 à 26 ans depuis 2007 puis 2009, les études font valoir que les risques de cancer ont doublés. Contre ce chiffre il faut présenter celui des personnes dépistées, solution que nous revendiquons comme la plus pertinente.
Suivant les classes d’âge, ces personnes ont vu leur risque de cancer baisser de 31% à 17%. Au Royaume-Uni près de 87 % des filles de 13 à 14 ans ont été vaccinée. Les statistiques qui les concernent sont dramatiques. D’ailleurs l’ensemble de la population féminine a vu son risque de cancer du col passer de 12.6% à 14.1 % en 2016.
En Suède les chiffres sont tout aussi mauvais, les risques ayant doublé et le nombre de cas de cancers avérés sont en hausse de 27%. Heureusement pour elles, les cancers du col de l’utérus des femmes non vaccinées sont en baisse constante. Il s’agit des classes d’âge de 50 à 80 ans.
Le Gardasil est-il seul en cause ?
Un doute existe et il n’est pas levé. En général le principe de précaution est mis en place de manière à créer les conditions d’un climat apaisé pour rassurer les médecins et les patients.
Les études montrent une augmentation des cas de cancer concomitants avec la vaccination. Serait-il l’accélérateur en cause ? Car ces cas de cancer, personne ne les invente pour nuire aux personnes atteintes. Qui aurait douté des chiffres si le nombre de cas de cancer avait baissé ? Les tenants de la vaccination, obligatoire ou pas. Et les médecins honnêtes.
Car les chiffres croisés montrent la même courbe en hausse, quels que soient les pays concernés. Le mieux ne serait-il pas de financer des études indépendantes avant de généraliser la vaccination en France ?
La balle est dans le camp des autorités sanitaires. Elles jouent contre un adversaire puissant, mais pas invincible.
A propos d’AMETIST
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Cette dernière propose des traitements personnalisés des cancers infantiles. Elle soutient les malades et leur famille défendant le libre choix thérapeutique.
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