Le vaccin Gardasil et les nombreux médicaments déjà retirés du marché

L’une des revues indépendantes les plus lues par l’ensemble du corps médical est la revue Prescrire. Ses publications annuelles sont reprises par l’ensemble des médias. Cette revue met à jour tous les ans (en janvier) une liste de médicaments dite « liste noire ». Cette liste noire composée de plus de 90 médicaments (dont certains ne sont pas vendus en France) est complétée par quatre nouveaux titres prescrits et vendus sur ordonnance : Ulipristal, Rectogesic, Cimétidine Mylan et Ocaliva. Si les médecins ne les prescrivaient plus ou très peu, deux autres étaient en ventre libre. Il s’agit du Décontractyl, un décontractant musculaire et le Toplexil censé soigner les toux occasionnelles ou récurrentes. Tous ces médicaments, à l’usage développent des effets indésirables importants ou n’ont aucun effet sur, pas plus que les placébos, comme le Rectogesil. Et des médicaments qui ne soignent pas, ont des effets indésirables sont des médicaments dangereux et inutiles. La question se pose de leur mise sur le marché ? Puis de leur non-retrait de ce marché mondial très rémunérateur malgré les dangers constatés par l’ensemble du corps médical. 

La liste noire 2019 établie par la revue Prescrire recense 93 médicaments

La revue Prescrire s’est basée sur des analyses publiées dans le magazine en question pendant plus de neuf ans entre 2010 et 2018. Entendons-nous bien, ces médicaments dont 82 sont vendus en officine en France ne sont pas retirés du marché.

Qu’ils soient nouveaux, prescrits depuis des décennies ou dépassés (remplacés par de meilleurs médicaments ?) ils s’avèrent aussi utile qu’un placebo. Ce dernier est un médicament composé de lactose ou de sucre et qui a des effets réels provoqués par le malade sans que l’on sache encore très bien pourquoi. Les études sur les effets placébo sont de plus en plus sérieuses et paraissent tous les ans.

Ce qui est absolument incroyable à la lecture de cette liste c’est de constater que les médicaments désignés comme ayant des effets indésirables sous-estimés, des effets placébo, pas d’effet du tout soignent des cancers, le diabète, l’arthrose, les allergies, des maladies de peau, Alzheimer, des troubles sexuels, la toux ou l’arrêt du tabac. Ce n’est pas rien ! Et qui en parle ? Très peu de médias et pas les plus écoutés.

Un exemple de prescription dangereuse

Parmi les nouveaux médicaments de la liste noire de la revue Prescrire est ajoutés en 2019 le très fameux Décontractyl prescrit en comprimés ou en baume. Ce médicament prescrit pour soulager les douleurs musculaires provoque de nombreux effets indésirables.

Son composé dont la méphénésine provoque des états de somnolences et ne doit pas être pris si on prend le volant, des nausées et pire des vomissements, des réactions allergiques graves sous ces deux formes et enfin une dépendance. En pommade ce médicament provoque des affections cutanées graves.

Les lobbies pharmaceutiques se dédouanent en expliquant que les notices jointes aux médicaments précisent l’ensemble de ces effets indésirables et que tous sont connus. De là à dire qu’ils ont écrit noir sur blanc que les effets de certains sont des effets placébo… Nous en doutons, nous ne l’avons jamais vu.

Ces laboratoires pharmaceutiques ont des intérêts financiers importants pour conserver la commercialisation des médicaments. Ils renvoient les clients et les prescripteurs vers l’agence nationale du médicament censée prendre ses responsabilités sur l’information donnée aux malades et aux professionnels.

Des médicaments enlevés de la liste

Trois médicaments de la liste 2018 ont été retirés de ce bilan actualisé fin janvier 2019 dont l’un d’eux retiré du marché mondial : un antibiotique, le Ketek.

Deux autres dans l’attente de nouvelles études de la revue : Uptravi pour une maladie rare et l’anticancéreux olaparib-Lynparza. Leur rapport-bénéfices effets indésirables est suffisant pour rester dans le marché sans crainte. Ces médicaments sont le Lynparza, le Xolair, le Vectibix et le Champix.

Il est inconcevable pour tout le monde de lire les annotations de Prescrire sur les dangers des vasoconstricteurs décongestionnants par voies orale ou nasale comme l’éphédrine ou la naphazoline.

Prescrire écrit les mots suivants : ces derniers peuvent provoquer des risques et des troubles cardiovasculaires graves, voire mortels. Interrogé par de grands médias nationaux le directeur éditorial de la revue Bruno Toussaint dit que « fin 2017, les autorités sanitaires en ont interdit la publicité grand public.

C’est un petit pas qui montre que les autorités reconnaissent que ces produits posent problème, mais sans les retirer du marché » estime-t-il. Mais pourquoi personne ne prend-il ses responsabilités ? Combien de personnes sont-elles décédées à la suite d’une prise de ces substances ? Personne ne le dit.

C’est l’omettra sur les statistiques cancéreuses et la vaccination

Le Gardasil et la guerre des statistiques qui le concerne sont un excellent exemple de la manière de travailler des laboratoires pharmaceutiques.

À partir de statistiques australiennes, qui manquent de recul et ne sont pas lues de manière sincère par l’ensemble du corps médical, les lobbies pharmaceutiques français poussent les décideurs à généraliser la vaccination des enfants.

Pourtant les chiffres d’augmentation des cancers de l’utérus des tranches de population vaccinées sont dramatiques depuis des années. Les personnes non vaccinées (les plus âgées) restent en pourcentage à des niveaux de cancer qui précèdent les campagnes de vaccination.

La polémique est toujours active à l’heure où l’académie de pharmacie (janvier 2019) se déclare favorable à la vaccination contre le HPV. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Au lieu de procéder à une vaccination générale il vaudrait mieux continuer à effectuer des frottis de dépistage et d’attendre quelques années de plus pour étudier les effets du vaccin gardasil et de ses équivalents sur la durée et l’apparition éventuelle de cancers de l’utérus.

Il n’est pas certain qu’il y ait une corrélation entre la vaccination et les décès constatés (surtout en Australie) mais personne à ce jour n’est capable de prouver le contraire. Alors continuons à travailler sur le dossier. La vaccination au Gardasil concerne nos enfants, des préados souvent peu concernés par leurs premiers rapports sexuels.

Cette vaccination est lourde, chère, traumatisante, car elle prend sa source dans l’intimité des enfants : garçons comme filles. Réfléchissez bien avant de prendre la décision de vacciner votre enfant parce que vous avez été influencé par une communication massive à l’école et ailleurs. 

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