Trou de la sécurité sociale, dépistage du cancer et vaccination obligatoire

La Sécurité sociale est née à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Ce régime s’est voulu unique et égalitaire pour garantir une protection sociale à toute la population. Depuis sa création, ce système de solidarité et de valeur universelle s’est toujours heurté à des résistances étatistes et corporatistes. Retour sur la structuration d’un système de protection sociale sous haute tension….

La mise sur le marché de plus en plus précipitée de médicaments nouveaux a transféré le coût considérables de ces campagnes d’essais qui aurait dû incomber aux laboratoires pharmaceutiques.

Quand la sécurité sociale passe sous la gestion de l’État

La législation de 1945 a prévu que la Sécurité sociale serait gérée par les représentants de l’État et les cotisants (salariés et patrons). En 1946, le général de Gaulle a enteriné cette gestion paritaire, mais son principe universel a été contesté par les représentants des régimes spéciaux. Ces derniers ont toujours voulu maintenir leurs privilèges.

Depuis son origine, cette gestion paritaire n’a donc jamais fait l’unanimité. La gouvernance de ce système représentatif a toujours intéressé l’État, qui s’est progressivement imposé au détriment des partenaires sociaux.

Au départ, l’État devait préserver le budget de la Sécurité sociale et se contenter de valider les décisions prises par les administrateurs. Cela n’a pas été le cas, bien au contraire.

Le succès de la Sécurité sociale a conduit à sa ruine

Un des articles fondateurs du code de ce régime social prévoit que l’État compense toute perte de recettes occasionnée à la Sécurité sociale par l’exécutif.

L’État à mis à mal cet article, en prélevant une partie des excédents dégagés pour renflouer ses caisses.

Les excédents ont servi à la réduction du déficit de l’État sous forme de transferts.

Détournement d’objectifs par l’état

L’État a donc puisé dans le budget de la Sécurité sociale pour financer ses décisions de politiques générales. Ces dernières ont été consacrées à des décisions souvent discutables de campagnes de prévention, de vaccinations, de dépistage et de fixation des prix de vente trop élevés de médicaments au profit des lobbies et des firmes pharmaceutiques.

De plus, l’autorisation de mise sur le marché de plus en plus précipitée de médicaments nouveaux a transféré le coût considérables de ces campagnes d’essais qui aurait dû incomber aux laboratoires pharmaceutiques.


L’invention du trou de la Sécurité sociale

Les gouvernements successifs ont creusé le trou en déséquilibrant le rapport entre la masse salariale et les bénéficiaires des prestations sociales. Ils ont aussi tenté de persuader la population que la Sécurité sociale était devenue un gouffre financier coûteux, inefficace et dépassé.

C’est dans cette optique que les gouvernements successifs ont utilisé le dé-remboursement progressif de certains médicaments et les différentes mesures de non-compensation des cotisations sociales.


En 2011, la cour des comptes a tiré la sonnette d’alarme dans un rapport, en signalant que la gestion des comptes de la Sécurité sociale ne permettait pas l’amélioration de la croissance et de l’emploi. La solution à ces problématiques économiques aurait dû relever d’une maîtrise étatique plus rigoureuse de la gestion de la dette et de la dépense publique. En 2013, le déficit de ce régime social et du Fonds Solidarité Vieillesse s’élevait à 15,4 Md d’euros !

La compensation de l’état liée au déficit de la Sécurité sociale a donc été incomplète et a creusé davantage le trou, malgré les impôts successifs ( CSG, etc.).

Les charges indues (coût excessif des médicaments, du dépistage et des campagnes publicitaires) ont aggravé le déficit.

Le déficit est à imputer à de mauvaises décisions économiques et le fameux trou a servi à préparer la population à avoir recours aux assurances sociales privées.

La gestion des dépenses de santé

Chaque année, les conflits d’intérêt et l’influence des lobbies pharmaceutiques expliquent l’accumulation continuelle des dépenses excessives.

En 2011, un décret de Marisol Tourraine a permis aux laboratoires pharmaceutiques d’étendre leur influence sur l’ensemble du corps médical (invitations et cadeaux faits aux médecins, manque de transparence des experts au service des laboratoires avec en particulier dissimulation des contrats commerciaux). 

L’État a donc institué un véritable permis de corruption à destination des lobbies et des laboratoires pharmaceutiques.

La Sécurité sociale s’est transformée en véritable vache à lait du gouvernement.

Le ministère de la santé lui a imposé des prestations inutiles. Son rôle initial a toujours été de rembourser les soins des maladies.

Le budget de ce régime social a donc été détourné de ses objectifs principaux: rembourser uniquement les dépenses de soins.

Ouverture des négociations conventionnelles sur l’exercice coordonné et les CPTS, en présence de représentants des 10 professions de santé – crédit: Assurance Maladie

Les campagnes de vaccination

Le vaccin contre l’hépatite B :
Il a montré son inefficacité contre le cancer du foie dont la fréquence a considérablement augmenté depuis (multiplication par 2 à 4 aux USA, en Grande Bretagne, en Australie, au Canada et en France). La corruption pour l’imposer et le rendre obligatoire, en Italie, a entraîné la condamnation du ministre de la santé et de plusieurs membres éminents du ministère de la Santé. Rien de tout cela n’a fuité en France.

Le vaccin contre la grippe H1N1 :
Sa médiatisation a été très importante, car la grippe H1N1 avait été déclarée comme pandémie par les experts de l’OMS sous l’influence des lobbies. En France la ministre et de nombreux médecins et experts ont tenté de créer la panique sans grand succès. Cela a justifié l’achat en masse de vaccins sur tout le territoire avec des clauses secrètes dédouanant les firmes de l’indemnisation des complications éventuelles de la vaccination.

Le coût de cette vaccination massive a été évalué à plus de 2 milliards d’euros et a suscité l’émotion du Parlement européen.

Le vaccin Gardasil :
Il est censé prévenir le cancer du col de l’utérus et coûte un prix exorbitant. Il a bénéficié d’une campagne de promotion sans précédent auprès des médecins en recourant même à la corruption institutionnelle (la sécurité sociale accordant une somme pouvant atteindre 10000 euros aux médecins qui remplissent entre autres l’objectif celui de vacciner).

En 2014, le gouvernement de François Hollande a même envisagé de faire vacciner 60 % des jeunes filles dans les collèges par le vaccin Gardasil, sans même demander l’accord parental (note de la DGS).

Le Canard Enchaîné a révélé un lien d’intérêt non déclaré, révélant des liens familiaux entre un membre des laboratoires Sanofi et un membre de la direction générale du ministère de la Santé.

Le vaccin DT Polio :
Il a été rendu obligatoire, sous peine de poursuite des parents, et est en rupture de stock. Il a donc été remplacé par un coûteux vaccin hexavalent protégeant contre cinq maladies au lieu de trois.

Le professeur Joyeux a alerté l’opinion car il a jugé ce nouveau vaccin potentiellement dangereux (présence d’additifs neurotoxiques et cancérigènes). Sa pétition a recueilli plus de 350 000 signatures sur les réseaux sociaux.

Malgré tous ces arguments, le conseil de l’ordre a condamné ce lanceur d’alerte.

Le vaccin contre la gastro-entérite :
En 2015, ce vaccin à Rotavirus a été imposé à tous les nourrissons sur le territoire.

Cette vaccination a causé deux décès et de nombreux effets secondaires graves, et a été ensuite déconseillée par le Haut Conseil de la santé publique.

Voir aussi notre article: LES NOMBREUSES CONTRADICTIONS DE L’OBLIGATION VACCINALE OUVRIRONT-ELLES LA VOIE À LA LIBERTÉ VACCINALE?

Le dépistage des cancers

Le dépistage des cancers est ruineux car les français paient leurs médicaments bien plus chers que leurs voisins européens sous l’effet des lobbies pharmaceutiques. Il en est de même au sujet des molécules innovantes, utilisées dans le traitement de certains cancers, qui atteignent un prix exorbitant.

Le dépistage du cancer de la prostate :
Ce type de cancer conduit à des traitements lourds qui occasionnent des troubles psychologiques, urinaires et sexuels.

Son dépistage est déconseillé par la Haute autorité de la Sante mais continue à être promu.

Le dépistage du cancer du sein :
Son efficacité est incertaine et l’espérance de vie des femmes n’est pas améliorée par le dépistage systématique du cancer du sein. Depuis 2004, le nombre de mastectomies a augmenté de façon significative.

Le déficit du régime général de la Sécurité sociale

Le déficit pourrait être rétabli si l’État réalisait des économies en :

  • supprimant les conflits d’intérêt entre experts et ministère de la Santé
  • supprimant les vaccinations jugées inutiles voire dangereuses
  • demandant à la Sécurité sociale de ne rembourser que les soins
  • supprimant les dépistages peu efficaces ou nuisibles
  • gérant les agences sanitaires (missions d’état non dévolues à la Sécurité sociale)
  • limitant le marketing médical (interdiction de la publicité dans les médias)
  • créant une mutuelle pour la prise en charge des lunettes, soins dentaires et appareils auditifs (avec diminution du reste à payer)
  • contrôlant le prix des médicaments
  • diminuant le taux de personnel administratif dans les hôpitaux

Toutes ces mesures d’économie et ces initiatives ne pourront voir le jour que si le gouvernement met fin au poids des lobbies qui pèse trop lourdement sur le ministère de la santé.

A propos d’AMETIST

Depuis 1990, AMETIST réunit des parents, des acteurs privés, de médecins pour créer une dynamique avec ceux qui souhaitent soutenir les actions du Docteur Nicole Delépine.

Cette dernière propose des traitements personnalisés des cancers infantiles. Elle soutient les malades et leur famille défendant le libre choix thérapeutique.

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